Le retour du téléphone à clapet?

Amélie Guèvremont étudie les jeunes de la génération Z qui délaissent leur téléphone intelligent.

Plus tôt cette année, la professeure du Département de marketing de l’ESG UQAM Amélie Guèvremont s’est procuré un téléphone à clapet (à rabat ou pliable), communément appelé flip phone. «Quelques journalistes américains et canadiens ont publié des articles à l’effet que certains jeunes de la génération Z, qui ont aujourd’hui entre 14 et 27 ans, décident de laisser tomber leur téléphone intelligent pour un flip phone. Le phénomène, bien que marginal, a piqué ma curiosité», raconte-t-elle.

L’omniprésence des écrans, et leurs effets dévastateurs sur la santé physique et mentale, est un sujet qui fait couler beaucoup d’encre. «L’utilisateur moyen passe près de quatre heures par jour à regarder son téléphone et chez les jeunes de la génération Z, cette moyenne s’élève à neuf heures, indique la professeure. Que des jeunes décident par eux-mêmes de réduire leur consommation d’écran en abandonnant le téléphone intelligent est en soi intéressant.»

Dans le cadre d’une subvention CRSH Développement Savoir, Amélie Guèvremont a élaboré un projet de recherche pour mieux comprendre les raisons qui motivent ces jeunes à tendre vers la sobriété numérique.

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