Quand l’art contribue au bien-être psychologique
Une recherche-action propose des activités artistiques pour favoriser l’inclusion sociale de personnes marginalisées.
Dans le centre-ville de Montréal, les enjeux liés aux troubles de santé mentale, à la toxicomanie et à la précarité résidentielle sont devenus plus criants ces dernières années. Un projet de recherche-action codirigé par les professeures Ève Lamoureux (histoire de l’art) et Mona Trudel (arts visuels et médiatiques) vise à comprendre comment la participation de personnes vulnérables à des activités artistiques peut favoriser leur rétablissement, leur inclusion sociale et leur participation citoyenne. Intitulé «La voix de l’art pour les personnes marginalisées ou en situation d’itinérance au centre-ville de Montréal», le projet est financé par le CRSH.
«Notre recherche s’inscrit dans un contexte de crise multifactorielle: augmentation significative de l’itinérance, pénurie de logements abordables, détresse post-Covid, ravages provoqués par les opioïdes, hausse de la consommation d’amphétamines et désengagement de l’État, souligne Ève Lamoureux. Alors que cette crise se traduit par une augmentation de la demande en soins psychologiques et psychiatriques, nous croyons que l’art peut contribuer au mieux-être des personnes vulnérables qui vivent des souffrances psychologiques.»