S’intéresser au cerveau pour soutenir l’éducation dès la petite enfance

Une nouvelle Chaire de recherche du Canada étudiera les aspects cognitifs et cérébraux du développement des tout-petits.

Déterminante pour le développement global des enfants, la période de la petite enfance (0-6 ans) fait l’objet d’une grande attention de la part de nombreux chercheurs. C’est le cas de la professeure du Département de didactique Lorie-Marlène Brault Foisy (Ph.D. éducation, 2020), titulaire de la nouvelle Chaire de recherche du Canada en neuroscience cognitive pour l’éducation dès la petite enfance. Au cours des cinq prochaines années, la Chaire développera des connaissances inédites sur l’éducation durant la petite enfance, sous l’angle encore peu exploré des neurosciences, et facilitera leur transfert afin d’améliorer la qualité des services éducatifs offerts.

Une enquête de l’Institut de la statistique du Québec révélait, en 2018, que vers l’âge de cinq ans, un enfant sur quatre est vulnérable dans au moins un domaine de son développement, un taux s’élevant à près du tiers dans les milieux défavorisés. «Des contextes éducatifs de qualité offerts dès la petite enfance – services de garde et maternelle, par exemple – peuvent constituer un facteur de protection pour le développement des enfants, en particulier ceux issus de milieux défavorisés ou de populations vulnérables, contribuant ainsi à l’égalité des chances», soutient Lorie-Marlène Brault Foisy.

Article complet – ActualitésUQAM